Souccot commence au coucher du soleil le Mercredi 8 octobre 2014
( 15 Tishri ) et s'achève à la tombée de la nuit le Mercredi 15 octobre 2014. Souccot, la "Fête des Cabanes", immédiatement suivie de "Sim'hat Torah" sont les fêtes les plus joyeuses du calendrier
juif. Tous les ans a lieu à Jérusalem, pendant les fêtes de Souccot (Fêtes des
Tabernacles ou Fêtes des cabanes) une grande marche de Chrétiens du
monde entier qui viennent témoigner de leur soutien et de leur amour au
peuple d'Israël : voir ici
Tous ceux qui resteront de toutes les nations
venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le
roi, l'Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. Zach
14/16 à 19 Tabernacle : Ce terme, qui primitivement signifie tente (lat tabernaculutn), est le nom réservé au sanctuaire du désert. Il est appelé généralement tente d'assignation parce qu'il est le lieu assigné à la rencontre de Dieu et de son peuple, ou bien tente (quelquefois demeure) du Témoignage, parce qu'il renferme le Témoignage, nom donné aux deux tables de la loi contenues dans l'arche de l'alliance, ou bien demeure de l'Éternel, nom qui désigne tantôt l'ensemble du sanctuaire (Lev 17:4, No 16:9, où nos traductions disent « tabernacle » au lieu de « demeure »), tantôt la tente proprement dite (Ex 26:1-6 35:11 etc.) (Dict biblique)
La fête des Tabernacles est la plus grande fête
de l'année, comme le montre Nombres 29, qui indique pour chaque jour, à côté
des sacrifices ordinaires, des sacrifices spéciaux différents les uns des
autres.. Le premier et le huitième jour étaient des jours de sainte convocation
avec repos sabbatique.
Deborah
«
Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du pays,
vous célébrerez donc une fête à l'Eternel, pendant sept jours: le premier jour
sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. Vous prendrez, le
premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux
d'arbres touffus et des saules de rivière; et vous vous réjouirez devant l'Eternel, votre Dieu, pendant
sept jours.»(Lév 23:39)
« Tu célébreras la fête des tabernacles
pendant sept jours, quand tu auras recueilli les produits de ton aire et de ta
cuve. Et tu te réjouiras dans ta fête, toi, et ton fils, et ta fille, et ton
serviteur, et ta servante, et le Lévite, et l’étranger, et l’orphelin, et la
veuve, qui sont dans tes portes. Tu feras pendant sept jours la fête à
l’Eternel, ton Dieu, au lieu que l’Eternel aura choisi, car l’Éternel, ton
Dieu, te bénira dans toute ta récolte et dans tout l’ouvrage de tes mains ; et
tu ne seras que joyeux.» (Deut 16 :13-15)
Les 3 fêtes Pessah, Shavouot et Souccot סכות,
célèbrent un événement agricole : la récolte. C'est le temps de la réalisation
de la fécondité créatrice de la terre et qui se voit assez bien lors des
vendanges.
Ce qui caractérise Souccot, c'est que l’on réside durant huit jours (du
moins symboliquement) dans une tente et que l'on y réunit toute l'assemblée
petits et grands, riches et pauvres, comme dans le « loulav », cet assemblage de quatre plantes – la
myrthe, le saule, des feuilles de palmier et un cédrat. On va d'ailleurs
agiter devant Dieu ces quatre plantes dans les six directions de l’espace.
Absence de l'olivier de la vigne et du figuier dans le
loulav
On peut remarquer que le raisin ou que la
vigne sont absents de cet ensemble, alors qu’ils constituent la récolte
principale de l’automne.
- Souccot étant donné aux hommes et pas
seulement aux juifs, le loulav n'a pas comme but de mettre en lumière
l'identité juive représentée par l'olivier, la vigne et le figuier;
- le loulav et Souccot nous rappelle notre
condition éphémère et mortelle;
- le loulav et Souccot sont destinés aux
juifs et aux non juifs qui viendront, sans acception de personnes, adorer le
Roi des rois à Jérusalem ;
- le loulav représente les bons, les moins bons, les grands
et forts, les faibles : bref il représente la communauté de tous les croyants
juifs avec non juifs, créatures éphémères de Dieu.
Une des raisons pour laquelle on ne met
pas de vigne dans le loulav c'est qu'avec Souccot, la Torah nous met en garde
contre toutes les "ivresses" du monde et de notre chair, ivresses qui
nous aliènent et nous privent de notre lucidité, de notre liberté et de notre
discernement. Janine Elkouby, enseignante juive, explique pourquoi la Torah nous invite, à
travers les rites de Souccot à prendre des distances à l’égard de la nature :
le juste rapport que nous devons entretenir avec elle n’est ni un rapport de
soumission, ni un rapport de domination conforté par l’orgueil de la possession
et du pouvoir au moment où la terre donne ses fruits : car «tu pourrais
dire dans ton cœur : c’est ma propre force, c’est le pouvoir de mon bras qui
m’a valu cette richesse » (Deut 8, 17). La soucca ( la cabane)et le loulav
sont des garde-fous pour nous préserver de ces deux errements."
Nous nous souvenons à Souccot l'errance
dans le désert et la dépendance vis-à-vis de Dieu qu'ont vécu les hébreux.
Souccot nous rappelle les épreuves traversées et le long cheminement qui mena
les enfants d'Israël vers la terre promise. La traversée du désert représente,
dans la théologie biblique, le moment intermédiaire entre la libération et
l'accomplissement du projet divin. Entre la période d'esclavage et celle de la
liberté en terre d'Israël, il fallait au peuple sorti d'Egypte une protection
constante.
La soucca, faible et fragile habitation,
symbolise à la fois la précarité et la protection. Le peuple d'Israël apprend,
lors de cette traversée, que son existence dépend de Dieu, qui lui prodigue,
étape après étape, ce dont il a besoin pour survivre dans cet environnement
hostile. Il apprend aussi à rester confiant, et à savoir apprécier ce qui lui
est donné. D'une façon générale, cette fête évoque donc la précarité de
la vie humaine et la nécessité de la protection divine.
La soucca est reliée à l'histoire de la
délivrance et du salut; c'est la raison pour laquelle on y lit le chapitre 14
de Zacharie, qui annonce que toutes les nations viendront à Jérusalem pour
célébrer cette fête.
SYMBOLISME DU SACRIFICE À SOUCCOT
Que trouve-t-on en hébreu dans le mot
Souccot ? Avec Pessah, Yom Kippour et les autres fêtes, on pensait en avoir
fini avec les sacrifices à Souccot. Et pourtant… !
La fête commençait le 15éme jour du mois et durait 7 jours. Un holocauste devait avoir lieu etcomportait à
l’époque le sacrifice de 70 taureaux : 13 le premier jour, puis en
nombre décroissant d'une unité chacun des jours suivants; 2 béliers et 14
agneaux étaient sacrifiés quotidiennement avec les taureaux. De plus, on
offrait chaque jour 1 bouc en sacrifice d'expiation Nom 29 :12-34 (cf.
Lév 23 :36; Esdras 3 :4).
LE CHIFFRE 70
Nous montre le 7 chiffre parfait en soi,
multiplié mathématiquement et spirituellement par 10 qui est le chiffre du
Messie, la main de Dieu.
LE CHIFFRE 10
Est la valeur numérique de la lettre YOD :
la main de Dieu, Yeshoua HaMashiah le bras de l’Eternel : MAIN, FORCE,
PUISSANCE, POUVOIR, DOMINATION, VIGUEUR)
LE TAUREAU
Représente Dieu Lui-même qui donne sa
propre vie pour son peuple : le ALEPH signifie en hébreu le BOEUF, le PRINCE,
le MAITRE, le CONSEILLER, l’EPOUX. Le premier jour 13 taureaux sont donc
sacrifiés – ce chiffre est la moitié de la valeur du tétragramme 26 YHVH. Ce
n’est pas Dieu en entier qui se sacrifie mais c’est Dieu qui sacrifie sa «
moitié ». Lui qui est le Maître et l’époux du peuple juif, Il envoie sa moitié
pour sauver son peuple de ses iniquités. Et qui est cette « moitié » de
l’Eternel » qui est sortie de Lui-même ? Je vous laisse répondre à cette
question.
LES 2 BÉLIERS
En même temps que le sacrifice en nombre
variable de ces taureaux, les 2 béliers sont les deux émissaires qui paient pour
les péchés du peuple et sur lesquels le sang est versé : en hébreu le mot
bélier se dit AYIL bélier, poteaux,
vestibules, térébinthes, chênes, vaillants, encadrement. Un rappel donc des
deux montants de porte sur lesquels les juifs devaient mettre du sang la nuit
de Pessah pour écarter l’ange de la mort !
LES 14 AGNEAUX
Ces 14 agneaux sont le chiffre parfait 7
multiplié par 2 => 7 agneaux pour la Maison d’Israël et 7 agneaux pour la bergerie des
gentils. Deux peuples qui se côtoient et pour lesquels Dieu a une destinée à
commencer par payer la rançon du péché pour les deux postérités, les « étoiles
du ciel » ceux qui ne sont pas Israël mais qui sont sauvés par la Foi dans le Dieu d’Israël et
le « sable de la terre », ce « peuple de la terre » ce peuple de la promesse
d’un pays promis Eretz Israël.
LE DÉSERT : LE CHIFFRE 40
Les huttes de feuillage et les tentes
doivent rappeler les vendanges mais plus encore la vie nomade à travers le
désert (Lévitique 23 :43, Osée 12 :10).
40 jours dans la montagne pour Moïse, 40
ans dans le désert pour le peuple – temps de préparation pour apprendre quelque
chose avant de pouvoir entrer en terre promise. Moïse a cru pendant 40 ans
qu’il était quelqu’un (vivait dans le luxe, l’abondance) Ce n’est qu’au bout de
40 ans qu’il découvre qu’il n’est rien. Dieu lui parle en lui disant qu’il
allait faire sortir son peuple.
Pour diriger ce peuple, Il envoie Moïse en
apprentissage dans le désert. Moïse 40 ans dans le désert. Dans cette période,
Dieu envoie Moïse 40 jours dans la montagne pour apprentissage personnel et
particulier « panim al panim » pour recevoir la Torah et toutes les
instructions. Ça a pris 40 jours pour forger, former Moïse qui devait conduire
le peuple. Yeshoua 40 jours dans le désert est un exemple parfait pour nous.
Dieu nous a donné sa « moitié » son Fils, dans une nature humaine. 40
symbolisme d’un apprentissage d’une formation par Dieu des choses qu’il a
instituées. 40 semaines sont nécessaires pour faire un homme (grossesse) Dans
sa nature humaine il devait se préparer à la crucifixion. Le chiffre des 4
espèces du loulav représente 40 est un chiffre qui montre un véritable réseau
interrelationnel entre l’avenir, le présent, le futur, la vie, l’oeuvre de Dieu
LA SHMITA - LA RELÂCHE
Tous les 7 ans, c’est l’année de relâche,
il n'y avait pas de récolte (La
Torah commande d'observer tous les sept ans une année de
relâche (shmita שְׁמִטָּה ). C'est une année de jachère pour
la terre : pendant l'année de shmita, il est interdit de cultiver et récolter,
et de consommer les produits de la terre qui ont été obtenus pendant l'année de
relâche. La Shmita
est également l'occasion pour le maître d'affranchir le serviteur, et pour le
créancier d'acquitter le débiteur. La loi de la shmita ne concerne que la terre
d'Israël. De nos jours, elle y est respectée. L'année qui précède la Shmita, il y est donc
nécessaire d'accumuler du stock de produits agricoles pour la consommation des
hommes et des animaux au cours de l'année de jachère, ainsi que pour
l'ensemencement de l'année qui suit.
La loi de Moïse devait alors être lue en
public à l'occasion de la fête des Tabernacles Deutéronome 31.9-13 qui se
célébrait 5 jours après le grand jour des expiations (Yom Kippour). Le peuple,
purifié de ses péchés, chantait les louanges de Dieu. Les indigents n'étaient
pas oubliés.
Le 8ème jour clôture la fête ( Simhat Torah)
Le 8ème jour avait lieu une
assemblée solennelle, distincte de la fête: on n'était plus obligé d'habiter
les tentes; les sacrifices de ce jour de repos étaient indépendants de ceux de
la fête des Tabernacles. Deut 16.14
Ce 8ème jour ne marquait pas la
fin de la fête des Tabernacles, mais fermait le cycle des fêtes
annuelles. Lév 23.36, 39; Nombres 29.35-38
A l'heure du sacrifice quotidien, matin et
soir, un sacrificateur allait puiser de l'eau au réservoir de Siloé avec une
cruche d'or. A son retour au Temple, il était reçu au son des trompettes. Le
peuple chantait: "Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources
du salut". (Esaie 12:3)
L'eau de Siloé, mêlée au vin des
libations, était répandue au pied de l'autel, tandis que les Lévites chantaient
des psaumes en s'accompagnant de leurs instruments. L'eau s'écoulait dans la
vallée du Cédron par une canalisation. Après le sacrifice du 1er soir,
peut-être aussi les soirs suivants, 2 chandeliers immenses portant chacun
4 grandes lampes éclairaient le parvis des femmes et se voyaient depuis la
ville. Les mèches de ces lampes étaient de lin, tiré des vêtements sacerdotaux
hors d'usage. Des notables et des sacrificateurs exécutaient des danses
rituelles (2 Sam 6:14). Les Juifs qui ne pouvaient se rendre à Jérusalem,
surtout ceux de la
Dispersion, célébraient la fête autour de leurs synagogues,
sans offrir de sacrifices.
HAG SAMEAH!
Beth Yeshoua.org
Etude messianique sur les fêtes de Tishri : Rosh Hashanna, Yom Kipour , Hag Souccot, Simhat Torah fête par excellence du fils de Dieu, la joie de la Torah, la joie de Yeshoua