Souccot commence au coucher du soleil le Mercredi 8 octobre 2014( 15 Tishri ) et s'achève à la tombée de la nuit le Mercredi 15 octobre 2014. Souccot, la "Fête des Cabanes", immédiatement suivie de "Sim'hat Torah" sont les fêtes les plus joyeuses du calendrier
juif. Tous les ans a lieu à Jérusalem, pendant les fêtes de Souccot (Fêtes des
Tabernacles ou Fêtes des cabanes) une grande marche de Chrétiens du
monde entier qui viennent témoigner de leur soutien et de leur amour au
peuple d'Israël : voir ici
Tous ceux qui resteront de toutes les nations
venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le
roi, l'Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. Zach
14/16 à 19
Tabernacle : Ce terme, qui primitivement signifie tente (lat tabernaculutn),
est le nom réservé au sanctuaire du désert. Il est appelé généralement tente
d'assignation parce qu'il est le lieu assigné à la rencontre de Dieu et de
son peuple, ou bien tente (quelquefois demeure) du Témoignage, parce
qu'il renferme le Témoignage, nom donné aux deux tables de la loi contenues
dans l'arche de l'alliance, ou bien demeure de l'Éternel, nom qui
désigne tantôt l'ensemble du sanctuaire (Lev 17:4, No 16:9, où nos traductions
disent « tabernacle » au lieu de « demeure »), tantôt la
tente proprement dite (Ex 26:1-6 35:11 etc.) (Dict biblique)
La fête des Tabernacles est la plus grande fête
de l'année, comme le montre Nombres 29, qui indique pour chaque jour, à côté
des sacrifices ordinaires, des sacrifices spéciaux différents les uns des
autres.. Le premier et le huitième jour étaient des jours de sainte convocation
avec repos sabbatique.
Deborah
«
Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du pays,
vous célébrerez donc une fête à l'Eternel, pendant sept jours: le premier jour
sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. Vous prendrez, le
premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux
d'arbres touffus et des saules de rivière; et vous vous réjouirez devant l'Eternel, votre Dieu, pendant
sept jours.»(Lév 23:39)
« Tu célébreras la fête des tabernacles
pendant sept jours, quand tu auras recueilli les produits de ton aire et de ta
cuve. Et tu te réjouiras dans ta fête, toi, et ton fils, et ta fille, et ton
serviteur, et ta servante, et le Lévite, et l’étranger, et l’orphelin, et la
veuve, qui sont dans tes portes. Tu feras pendant sept jours la fête à
l’Eternel, ton Dieu, au lieu que l’Eternel aura choisi, car l’Éternel, ton
Dieu, te bénira dans toute ta récolte et dans tout l’ouvrage de tes mains ; et
tu ne seras que joyeux.» (Deut 16 :13-15)
Les 3 fêtes Pessah, Shavouot et Souccot סכות,
célèbrent un événement agricole : la récolte. C'est le temps de la réalisation
de la fécondité créatrice de la terre et qui se voit assez bien lors des
vendanges.
Ce qui caractérise Souccot, c'est que l’on réside durant huit jours (du
moins symboliquement) dans une tente et que l'on y réunit toute l'assemblée
petits et grands, riches et pauvres, comme dans le « loulav », cet assemblage de quatre plantes – la
myrthe, le saule, des feuilles de palmier et un cédrat. On va d'ailleurs
agiter devant Dieu ces quatre plantes dans les six directions de l’espace.
Absence de l'olivier de la vigne et du figuier dans le
loulav
On peut remarquer que le raisin ou que la
vigne sont absents de cet ensemble, alors qu’ils constituent la récolte
principale de l’automne.
- Souccot étant donné aux hommes et pas
seulement aux juifs, le loulav n'a pas comme but de mettre en lumière
l'identité juive représentée par l'olivier, la vigne et le figuier;
- le loulav et Souccot nous rappelle notre
condition éphémère et mortelle;
- le loulav et Souccot sont destinés aux
juifs et aux non juifs qui viendront, sans acception de personnes, adorer le
Roi des rois à Jérusalem ;
- le loulav représente les bons, les moins bons, les grands
et forts, les faibles : bref il représente la communauté de tous les croyants
juifs avec non juifs, créatures éphémères de Dieu.
Une des raisons pour laquelle on ne met
pas de vigne dans le loulav c'est qu'avec Souccot, la Torah nous met en garde
contre toutes les "ivresses" du monde et de notre chair, ivresses qui
nous aliènent et nous privent de notre lucidité, de notre liberté et de notre
discernement. Janine Elkouby, enseignante juive, explique pourquoi la Torah nous invite, à
travers les rites de Souccot à prendre des distances à l’égard de la nature :
le juste rapport que nous devons entretenir avec elle n’est ni un rapport de
soumission, ni un rapport de domination conforté par l’orgueil de la possession
et du pouvoir au moment où la terre donne ses fruits : car «tu pourrais
dire dans ton cœur : c’est ma propre force, c’est le pouvoir de mon bras qui
m’a valu cette richesse » (Deut 8, 17). La soucca ( la cabane)et le loulav
sont des garde-fous pour nous préserver de ces deux errements."
Nous nous souvenons à Souccot l'errance
dans le désert et la dépendance vis-à-vis de Dieu qu'ont vécu les hébreux.
Souccot nous rappelle les épreuves traversées et le long cheminement qui mena
les enfants d'Israël vers la terre promise. La traversée du désert représente,
dans la théologie biblique, le moment intermédiaire entre la libération et
l'accomplissement du projet divin. Entre la période d'esclavage et celle de la
liberté en terre d'Israël, il fallait au peuple sorti d'Egypte une protection
constante.
La soucca, faible et fragile habitation,
symbolise à la fois la précarité et la protection. Le peuple d'Israël apprend,
lors de cette traversée, que son existence dépend de Dieu, qui lui prodigue,
étape après étape, ce dont il a besoin pour survivre dans cet environnement
hostile. Il apprend aussi à rester confiant, et à savoir apprécier ce qui lui
est donné. D'une façon générale, cette fête évoque donc la précarité de
la vie humaine et la nécessité de la protection divine.
La soucca est reliée à l'histoire de la
délivrance et du salut; c'est la raison pour laquelle on y lit le chapitre 14
de Zacharie, qui annonce que toutes les nations viendront à Jérusalem pour
célébrer cette fête.
SYMBOLISME DU SACRIFICE À SOUCCOT
Que trouve-t-on en hébreu dans le mot
Souccot ? Avec Pessah, Yom Kippour et les autres fêtes, on pensait en avoir
fini avec les sacrifices à Souccot. Et pourtant… !
La fête commençait le 15éme jour du mois et durait 7 jours. Un holocauste devait avoir lieu etcomportait à
l’époque le sacrifice de 70 taureaux : 13 le premierjour, puis en
nombre décroissant d'une unité chacun des jours suivants; 2 béliers et 14
agneaux étaient sacrifiés quotidiennement avec les taureaux. De plus, on
offrait chaque jour 1 bouc en sacrifice d'expiation Nom 29 :12-34 (cf.
Lév 23 :36; Esdras 3 :4).
LE CHIFFRE 70
Nous montre le 7 chiffre parfait en soi,
multiplié mathématiquement et spirituellement par 10 qui est le chiffre du
Messie, la main de Dieu.
LE CHIFFRE 10
Est la valeur numérique de la lettre YOD :
la main de Dieu, Yeshoua HaMashiah le bras de l’Eternel : MAIN, FORCE,
PUISSANCE, POUVOIR, DOMINATION, VIGUEUR)
LE TAUREAU
Représente Dieu Lui-même qui donne sa
propre vie pour son peuple : le ALEPH signifie en hébreu le BOEUF, le PRINCE,
le MAITRE, le CONSEILLER, l’EPOUX. Le premier jour 13 taureaux sont donc
sacrifiés – ce chiffre est la moitié de la valeur du tétragramme 26 YHVH. Ce
n’est pas Dieu en entier qui se sacrifie mais c’est Dieu qui sacrifie sa «
moitié ». Lui qui est le Maître et l’époux du peuple juif, Il envoie sa moitié
pour sauver son peuple de ses iniquités. Et qui est cette « moitié » de
l’Eternel » qui est sortie de Lui-même ? Je vous laisse répondre à cette
question.
LES 2 BÉLIERS
En même temps que le sacrifice en nombre
variable de ces taureaux, les 2 béliers sont les deux émissaires qui paient pour
les péchés du peuple et sur lesquels le sang est versé : en hébreu le mot
bélier se dit AYIL bélier, poteaux,
vestibules, térébinthes, chênes, vaillants, encadrement. Un rappel donc des
deux montants de porte sur lesquels les juifs devaient mettre du sang la nuit
de Pessah pour écarter l’ange de la mort !
LES 14 AGNEAUX
Ces 14 agneaux sont le chiffre parfait 7
multiplié par 2 => 7 agneaux pour la Maison d’Israël et 7 agneaux pour la bergerie des
gentils. Deux peuples qui se côtoient et pour lesquels Dieu a une destinée à
commencer par payer la rançon du péché pour les deux postérités, les « étoiles
du ciel » ceux qui ne sont pas Israël mais qui sont sauvés par la Foi dans le Dieu d’Israël et
le « sable de la terre », ce « peuple de la terre » ce peuple de la promesse
d’un pays promis Eretz Israël.
LE DÉSERT : LE CHIFFRE 40
Les huttes de feuillage et les tentes
doivent rappeler les vendanges mais plus encore la vie nomade à travers le
désert (Lévitique 23 :43, Osée 12 :10).
40 jours dans la montagne pour Moïse, 40
ans dans le désert pour le peuple – temps de préparation pour apprendre quelque
chose avant de pouvoir entrer en terre promise. Moïse a cru pendant 40 ans
qu’il était quelqu’un (vivait dans le luxe, l’abondance) Ce n’est qu’au bout de
40 ans qu’il découvre qu’il n’est rien. Dieu lui parle en lui disant qu’il
allait faire sortir son peuple.
Pour diriger ce peuple, Il envoie Moïse en
apprentissage dans le désert. Moïse 40 ans dans le désert. Dans cette période,
Dieu envoie Moïse 40 jours dans la montagne pour apprentissage personnel et
particulier « panim al panim » pour recevoir la Torah et toutes les
instructions. Ça a pris 40 jours pour forger, former Moïse qui devait conduire
le peuple. Yeshoua 40 jours dans le désert est un exemple parfait pour nous.
Dieu nous a donné sa « moitié » son Fils, dans une nature humaine. 40
symbolisme d’un apprentissage d’une formation par Dieu des choses qu’il a
instituées. 40 semaines sont nécessaires pour faire un homme (grossesse) Dans
sa nature humaine il devait se préparer à la crucifixion. Le chiffre des 4
espèces du loulav représente 40 est un chiffre qui montre un véritable réseau
interrelationnel entre l’avenir, le présent, le futur, la vie, l’oeuvre de Dieu
LA SHMITA - LA RELÂCHE
Tous les 7 ans, c’est l’année de relâche,
il n'y avait pas de récolte (La
Torah commande d'observer tous les sept ans une année de
relâche (shmita שְׁמִטָּה ). C'est une année de jachère pour
la terre : pendant l'année de shmita, il est interdit de cultiver et récolter,
et de consommer les produits de la terre qui ont été obtenus pendant l'année de
relâche. La Shmita
est également l'occasion pour le maître d'affranchir le serviteur, et pour le
créancier d'acquitter le débiteur. La loi de la shmita ne concerne que la terre
d'Israël. De nos jours, elle y est respectée. L'année qui précède la Shmita, il y est donc
nécessaire d'accumuler du stock de produits agricoles pour la consommation des
hommes et des animaux au cours de l'année de jachère, ainsi que pour
l'ensemencement de l'année qui suit.
La loi de Moïse devait alors être lue en
public à l'occasion de la fête des Tabernacles Deutéronome 31.9-13 qui se
célébrait 5 jours après le grand jour des expiations (Yom Kippour). Le peuple,
purifié de ses péchés, chantait les louanges de Dieu. Les indigents n'étaient
pas oubliés.
Le 8ème jour clôture la fête ( Simhat Torah)
Le 8ème jour avait lieu une
assemblée solennelle, distincte de la fête: on n'était plus obligé d'habiter
les tentes; les sacrifices de ce jour de repos étaient indépendants de ceux de
la fête des Tabernacles. Deut 16.14
Ce 8ème jour ne marquait pas la
fin de la fête des Tabernacles, mais fermait le cycle des fêtes
annuelles. Lév 23.36, 39; Nombres 29.35-38
A l'heure du sacrifice quotidien, matin et
soir, un sacrificateur allait puiser de l'eau au réservoir de Siloé avec une
cruche d'or. A son retour au Temple, il était reçu au son des trompettes. Le
peuple chantait: "Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources
du salut". (Esaie 12:3)
L'eau de Siloé, mêlée au vin des
libations, était répandue au pied de l'autel, tandis que les Lévites chantaient
des psaumes en s'accompagnant de leurs instruments. L'eau s'écoulait dans la
vallée du Cédron par une canalisation. Après le sacrifice du 1er soir,
peut-être aussi les soirs suivants, 2 chandeliers immenses portant chacun
4 grandes lampes éclairaient le parvis des femmes et se voyaient depuis la
ville. Les mèches de ces lampes étaient de lin, tiré des vêtements sacerdotaux
hors d'usage. Des notables et des sacrificateurs exécutaient des danses
rituelles (2 Sam 6:14). Les Juifs qui ne pouvaient se rendre à Jérusalem,
surtout ceux de la
Dispersion, célébraient la fête autour de leurs synagogues,
sans offrir de sacrifices.
HAG SAMEAH!
Beth Yeshoua.org
Etude messianique sur les fêtes de Tishri : Rosh Hashanna, Yom Kipour , Hag Souccot, Simhat Torah fête par excellence du fils de Dieu, la joie de la Torah, la joie de Yeshoua
Vous vous êtes déjà certainement amusés à
vous lancer dans le vent à travers une balançoire ? Ou au cours d'un mnège,
vous vous êtes aussi amusés à parcourir des lignes sinueuses dans ces petits
trains à grande vitesse ? Dans l'un où l'autre cas, vous vous êtes sûrement
retrouvés un peu étourdis, avec un brin de vertige..
Mais saviez vous que la terre, créée par Dieu et
placée dans l’univers, est située à 150 millions de km du soleil ? Qu'elle y a
été fixée de façon si précise que sa position, si elle avait été d’un seul
mètre de trop proche du soleil ou d’un mètre de moins éloignée de lui, elle
aurait empêchée toute vie sur terre ? Savez-vous qu’au moment même où vous êtes
entrain de manger, de lire ce message, de prier ou de marcher, cette terre
est entrain de tourner à la vitesse incroyable de 107 460 km/h
autour du soleil!? Et que dans le même temps où la terre tourne autour du
soleil à la vitesse de 107460
km/h, elle tourne aussi sur elle même à la vitesse de 1674,38 km/h
?
Mais comme vous le constatez, aussi invraisemblable
que cela puisse être, tout cela se fait sans bruits. Sans fracas. Sans éclats.
Dans le calme et la tranquillité. Vous n'avez aucun vertige au milieu de toute
cette formidable rotation terrestre et vous ne sentez même pas que ces
phénomènes physiques, qui sont pourtant réels et prouvés scientifiquement, se
produisent. Ainsi est la nature et l’œuvre de Dieu: Il n’est
jamais troublé par aucune situation parce que justement rien ne peut le
troubler. Et c’est cette même nature qu’Il a
manifesté dans l’histoire de la résurrection de Lazare qui sera pour nous,
source d’enrichissement de notre foi.
«Où l’avez-vous mis?», c’est justement la
question que Yeshua posa aux juifs, qui se lamentaient à propos de Lazare, mort
et enterré trois jours plus tôt dans Jean 11:34. Mais plus qu’une simple
interrogation, cette question est en elle même lourde de sens et invite à la
méditation. Il semble en effet curieux que Jésus, le Dieu omniscient, qui sait
toutes choses à l’avance, une fois à Béthanie, ne sache pas où son ami Lazare
avait été enterré. Ce même Jésus tout sachant, qui a dit aux disciples, alors
qu’Il n’y avait pas encore mis les pieds: « Allez dans le village devant
vous, vous trouverez une ânesse attachée et un ânon avec elle ; détachez-les et
amenez-les moi » ( Mat 21 :1-3) ;
Celui-là même qui dans Jean 4:17-18, révéla à
la femme samaritaine qu’il n’avait jamais rencontré auparavant, qu’elle n’avait
pas eu au cours de sa vie qu’un seul mari mais cinq ; Ce Dieu Tout Puissant qui dans Jean 5 : 6 révéla
avec exactitude où jeter le filet dans le lac immense où pêchaient les
disciples qui n’avaient pas eu un seul poisson toute leur nuit de pêche; ce Jésus qui, avant même que les événements ne se
produisent, révéla avec précision à la fois qu’il serait trahi et livré et qui
en serait l’auteur (Mat 26:23) ; ce même Jésus, qui dans Matthieu 26 :34 annonça à
Pierre, bien avant que cela ne vienne à se réaliser qu’il le trahirait avant
que le coq ne chante trois fois; ce Jésus là donc à Béthanie, ne savait pas où
avait été enterré Lazare!
Le Père, qui d’habitude lui inspire toutes ses
actions et lui révèle toutes choses (Jean 8: 38) est resté silencieux quand à
la localisation du tombeau de Lazare. De sorte que Jésus fût obligé de se
renseigner auprès des gens de Béthanie; le Dieu Tout Puissant avait besoin que
ce soit des hommes qui le renseignent : « Où l’avez-vous mis ? ».
En vérité Yeshuaposa cette question pour
trois raisons:
La première raison est qu’Ilne connaît ni
l’adresse ni la localisation géographique de la défaite et du désespoir.
Car le tombeau est le lieu par excellence de la finitude; le point d’achèvement
de toute espérance et de toute vie. Et Christ ne connaît pas le désespoir
ni le chemin qui mène à lui. C’est pourquoi ce sont les hommes de Béthanie, qui
n’avaient plus d’espoir pour Lazare parce qu’ils ne pouvaient plus rien faire
d’autre pour lui que l’ensevelir, qui ont conduit Jésus à son tombeau. Et
devant le tombeau de Lazare, on va assister à deux catégories de pleurs :
d’un côté Marthe, Marie et les gens de Béthanie qui pleuraient Lazare, et de
l’autre côté Jésus pleurant sur Marthe, Marie et les gens de Béthanie à cause
de leur « foi dans le tombeau ».
De toute la Bible, Jésus n’a pleuré qu’une seule fois, non
pas sur Lazare mort mais sur ceux qui avaient enterré Lazare. Même quand on
vint lui annoncer que Jean-Baptiste avait été décapité, Jésus ne versa aucune
larme, Il ne manifesta aucun trouble. Quand encore il fut trahi par Simon ou
quand on vint l’arrêter dans Gethsémané, ou bien sur le chemin de Golgotha,
Jésus ne manifesta aucune attitude de pleurs ou de peur. La seule chose qui lui
fit verser ses précieuses larmes, ce qui le toucha au plus profond de lui-même,
ce fut le manque de foi des gens de Béthanie. Car Jésus ne pouvait pas accepter
qu’on lui dise «c’est trop tard», alors qu’il est «la résurrection et la
vie» devant le tombeau de Lazare.
Son problème n’était pas le tombeau, parce qu’Il ne
connaît pas sa puissance, parce que le lieu de l’aiguillon de la mort n’existe
nulle part devant Lui, mais c’était le manque de foi des gens de
Béthanie, à croire qu’Il pouvait vaincre le tombeau.
Dans Luc 8: 45, la femme qui avait une perte de
sang depuis 12 ans (soit depuis 4380 jours!), s’est dit qu’en «touchant»
seulement le bord du vêtement de Jésus, elle serait guérie. Ici Christ fut
tellement touché par cette attitude de persévérance, par cet acte héroïque de
foi et d’audace que c’est «une force qui est sortie de lui» pour guérir
(Marc 5:30).
Mais devant le tombeau de Lazare, c’est
l’incrédulité des gens de Béthanie qui fit sortir les larmes de Jésus. Ainsi il
y a deux façons de toucher profondément Jésus: par la foi persévérante et
audacieuse et qui fait «sortir» le miracle de Lui ou par l’incrédulité qui
provoque ses larmes de douleur. Les larmes de Yeshoua ne sont pas
humaines, elles ne sont pas émotionnelles. Elles expriment l’immense douleur
et l’incompréhension de La
Parole Vivante qui veut parler, mais que l’homme rend muette
par le doute; qui veut devenir chair, qui veut agir, mais que l’homme rend
immobile, inerte par l’incrédulité.
La seconde raison est que Yeshua
avait besoin qu’on le conduise sur le lieu même de ce qui apparaissait aux yeux
des gens de Béthanie comme la fin de toutes choses c’est-à-dire le tombeau, afin d’y démontrer sa puissance: s’Il est la résurrection et la
vie, quel autre endroit est le mieux indiqué si ce n’est le tombeau pour le
prouver?
C’est devant le tombeau en effet qu’une fois
le miracle accompli, la
Bible dit: « …plusieurs des juifs qui étaient venus vers
Marie et qui virent ce que fit Jésus, crurent en Lui» (Jean 11:45). C’est
devant le miracle opéré dans le tombeau que les gens de Béthanie ont réalisé
que celui-ci n’était pas la fin de toutes choses, qu’il n’était pas une
puissance infinie et insurmontable mais une puissance finie, domestiquée par
Christ.
De sorte que leur foi n’était plus dans le tombeau
mais dans le vainqueur du tombeau ! Alléluia ! Le mot «APOCALYPSE», le dernier
livre de la Bible
qui parle de la fin des temps, est traduit en anglais par le mot «REVELATION».
En d’autres termes, lorsque tout devient à nos yeux achevé, lorsque vient
l’apocalypse et la fin, lorsque tombe notre dernier espoir, c’est à ce moment
là, que Yeshua se sert de notre situation pour en faire une révélation de sa
puissance ! Gloire à Son nom !
La troisième raison pour laquelle
Jésus avait besoin que les gens de Béthanie le conduisent au lieu où avait été
enterré Lazare, c’est pour que ce soit eux qui ôtent la pierre
avant qu’il n’ordonne au mort de sortir du tombeau. Car une fois Jésus et les
gens de Béthanie devant le tombeau, il est écrit qu’«…une pierre était
placée devant» (Jean 11:38). Et Jésus leur dit: «Otez la pierre» (Jean
11:39).
L’incrédulité est souvent si tenace dans nos vies
qu’elle prend la forme de la pierre, dure et difficile à briser. Elle est
puissante parce qu’elle empêche même Dieu d’agir. Elle tient «enfermé» nos
maladies, notre espérance, notre désir de voir Dieu agir. Or dans le
processus du miracle, la part du Seigneur est de manifester sa puissance, la
nôtre est de nous occuper à «ôter la pierre» du doute et de
l’incrédulité. La femme qui avait la perte de sang a «ôté la pierre» du
découragement, des murmures et du doute de son cœur, c’est pourquoi elle n’a
pas vu les 4380 jours de son mal, elle n’a vu que Celui qui pouvait y mettre
fin et cela fut fait selon sa foi.
Venons à cette fête de Souccot avec la nature de
Dieu, imperturbables en toutes circonstances parce que notre foi est placée en
Celui qui n’est jamais troublé par les situations de nos vies et qui peut agir
sur elles.
Venons avec le Fils de Dieu qui ne connaît pas le
chemin de la défaite, encore moins le désespoir. Il veut nous démontrer sa
puissance dans notre faiblesse, sa capacité infinie devant les obstacles qui
paraissent insurmontables dans nos vies.
Venons, en «ôtant la pierre» du doute et
de l’incrédulité dans nos vies pour voir Sa main puissante agir encore en
nous et par nous.
Venonsavec les «Lazares
enterrés», les situations difficiles de nos vies et de nos nations et
donnons l’occasion au Seigneur de démontrer sa puissance.
Nous célébrons la fête de Souccot à partir de ce mercredi soir 8
octobre 2014 (14 Tishri 5775 ), et ce pendant huit jours. Elle réunit
tout le peuple d’Israël sous les tentes, afin qu'il apprenne à ne compter que
sur Dieu. Voici deux messages d'encouragement
écrits pour cette fête, qui se rejoignent et nous rappellent de
combattre "le bon combat de la foi." Car vous avez besoin de
persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce
qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir
viendra, et il ne tardera pas.Et mon juste vivra par la
foi;Heb
10/36 Deborah
Mes
chers amis
En cette veille de Souccot je voulais vous transmettre à mon niveau la
bénédiction de cette fête.
Souccot est la fête de la véritable foi en l'éternité de
la puissance d'Hachem qui n'abandonne jamais ceux qui, sincèrement, placent
leur confiance en Lui.
Je
pense que notre peuple, dans son ensemble, en est bien la preuve vivante.
Toutes
les tentatives passées, présentes et malheureusement futures, de nous faire
disparaître se sont toujours retournées contre ceux qui voulaient notre
disparition.
Avec le temps, ils finissent tous par disparaître et nous sommes ici, sur notre
terre, toujours plus présents et vivants que jamais.
Mais ce message n'est pas
seulement le notre.
IL
vaut pour tous ceux et celles qui dans ce monde suivent la trace de notre
peuple et s'accrochent de toutes leurs forces a l'identité Adamique.
Mes amis, mes frères, juifs et enfants de Adam, soyons forts, courageux, solides
comme le roc et déterminés comme le lion, car les jours à venir seront ceux des
dernières grandes contractions avant l'accouchement de la lumière de la
délivrance finale.Seuls ceux qui
n'ont peur de rien seront les acteurs en même temps que les spectateurs de la
délivrance finale.
A
vous tous et toutes, toutes mes bénédictions, tous ensembles, nous allons
gagner, nous avons déjà gagné.