A l'heure ou cette année
(grégorienne) commençait, à l'heure des temps d'épreuves pour son peuple, à l'heure du jugement des nations, un seul mot revenait dans mon coeur : FOI ! Mais je pensais à la Foi de Dieu comme dit en Marc 11/12 et comme le Seigneur nous le rappelle dans la
parabole de la veuve et du juge inique :
"Il y avait dans une ville un
juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire :
Fais-moi justice de ma partie adverse.
Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même : Quoique
je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne,
néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle
ne vienne pas sans cesse me rompre la tête.
Le Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge inique.
Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à
lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le
Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? "
Notre frère a reçu ce même message qui arrive pour nous à point nommé. Qu'il vous soit en bénédiction et que le Seigneur aide chacun d'entre vous à entrer dans sa destinée
Notre frère a reçu ce même message qui arrive pour nous à point nommé. Qu'il vous soit en bénédiction et que le Seigneur aide chacun d'entre vous à entrer dans sa destinée
Car Nos vies
ne sont point dans les mains d'un juge inique mais dans celle du Dieu vivant,
de l'admirable Conseiller, du Père Eternel, du Prince de Paix. (Es 6/9) Et c'est la foi même de Dieu qui nous a
été donnée..(Ro 10/17- Heb 12/2) C'est ce que Yeshua nous a réellement
dit en Marc 11/12 : Ayez la foi de Dieu.
La plupart de nos bibles traduisent "Ayez foi en Dieu". Or le
texte latin : "Habete fidem Dei."et Grec : "echete pistin
Theou." veulent dire en
Français : Ayez la foi de Dieu, la foi qui
appartient à Dieu.
Deborah
AFIN QUE TA FOI NE DÉFAILLE
POINT…(Luc 22/3)
Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez
foi en Dieu. Marc
11:12
La
vie chrétienne est parfois une vie de « paradoxes », où la Parole de Dieu semble
devenir contradictoire, donnant ainsi à certaines circonstances de nos vies,
l’illusoire conviction que notre espérance en Dieu est vaine : Jérémie
dans ses lamentations dit qu’au lieu de la lumière, Dieu l’a conduit dans les
ténèbres (Lam 1 :2) ; Job, dans sa maladie, au cœur de la souffrance,
a maudit ce que Dieu a béni, le jour où il est né (Job 3 :1) ; même
Jésus, Celui là même qui avait auparavant vu descendre sur lui une colombe à
son baptême, Celui là qui avait reçu dans le jardin de Gethsémané la visite
d’un ange pour le fortifier devant l’effroi de la coupe qu’il devait boire, ce
Jésus, a dû vivre seul, l’expérience de la croix. Car Le Père qui avait
certifié le jour de son baptême qu’Il était son Fils bien-aimé, l’a
« paradoxalement » « abandonné » sur la croix…Devant
l’épreuve que devrait vivre plus tard Simon, Jésus a dû prier d’avance, pour
qu’Il ne devienne pas Lui-même un objet de scandale pour lui et que sa foi ne
défaille pas…
Le
chemin avec Dieu est donc parfois sinueux : il mène certaines fois dans le
feu là où on s’attend à ce qu’il conduise vers des eaux paisibles ; il
mène au silence de Dieu, là où on a soif d’entendre sa parole ; il mène à
des batailles là ou on a envie de quiétude ; là où nous nous attendons à
ce qu’Il nous soumette le « soleil », « la lune » et
« les étoiles », il nous conduit en prison…
Mais
dans Sa Sagesse infinie, Dieu est Celui qui fait des notes discordantes de la
musique de nos vies une symphonie achevée d’avance.
C’est
la raison pour laquelle, pour sa stabilité, le chrétien a besoin d'avoir en
lui, comme une fondation inébranlable des CERTITUDES. Sans lesquelles,
sa foi, devant les « paradoxes » de la Parole, viendrait à
défaillir…Et l’une de ces certitudes concerne notre destinée. Si nous ne sommes
pas convaincus que Dieu a un plan béni pour nos vies, quel « sel » y
aura-t-il dans notre marche au quotidien avec Lui ? Quel sens y aura-t-il
à donner au sacrifice que nous sommes parfois appelés à consentir pour la
gloire de Christ ? L’apôtre Paul a bravé la soif, la faim, la mort même,
parce qu’il avait en lui une CERTITUDE inébranlable dans laquelle sa foi
était enracinée comme du béton, le « je sais en qui j’ai cru ».
Et cette CERTITUDE a préservé, malgré tout, sa foi de défaillir…Pierre
qui suivait et servait Jésus a eu à faire face à des inquiétudes quand à son
avenir. Il a eu besoin, à un moment que Jésus lui rappelle que son avenir était
enraciné dans d'inébranlables CERTITUDES: « il n’est personne
qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle sa maison ou
ses frères ou ses sœurs ou sa mère ou son père ou ses enfants ou ses terres, ne
reçoive au centuple, présentement dans ce siècle, des maisons, des
frères… » (Marc 10 :30)
Dieu
veut parler à nos cœurs, aux cœurs des chrétiens persécutés en Turquie, en
Syrie, en Centrafrique et ailleurs, aux chrétiens de la Côte-d’Ivoire, aux milliers
de jeunes chrétiens ivoiriens dont l’avenir semble assombri par des politiques
qui ont mis « en prison » leur espérance de travail et d’avenir de
bonheur, Dieu veut leur rappeler que leur espérance doit reposer sur LA CERTITUDE qu’il a pour
eux une destinée et qu' en dépit des « paradoxes » apparents actuels
de Sa Parole, Sa Parole reste Sa Parole. Car quand Dieu appela le peuple
d’Israël de L’Égypte c'est parce qu'Il avait déjà réservé pour lui, au delà du
Jourdain, la terre bénie de Canaan. Quand Il décida, au sixième jour de
façonner Adam, c'est parce que du premier jour au cinquième jour de la
création, Il avait au préalable achevé Éden pour le recevoir. Dieu veut donc
nous rappeler qu’il n’y a pas d’appel sans promesse de possession. S'Il nous a
appelé à Le connaître, c'est parce qu'Il existe déjà pour nous un héritage
en réserve pour nos vies. Adam a été tiré de la poussière de la terre de son
héritage, la terre d'Eden. C'est pourquoi les composants chimiques de la terre
tels que le calcium, le magnésium, le potassium...se retrouvent aussi dans le
corps de l'homme. Adam avait donc, caché en lui, les identifiants
'biométriques' du lieu de son héritage et son héritage aussi se reconnaissait
en lui.
En
nous appelant, Dieu nous a déjà tirés de la terre de notre héritage et les
identifiants spirituels de notre héritage sont cachés en nous et nous seuls y
avons accès. La seule condition pour que l’ennemi y accède, c’est le péché. C’est
pourquoi même la révélation de la naissance de Jésus a été « codée »
et seulement révélée aux mages, à ceux qui devaient lui faire du bien et non du
mal. Hérode a pu donc combattre la naissance de Jésus, mais sans la révélation
du lieu où il était. L’ennemi peut donc combattre notre destinée mais il n'aura jamais le droit ni l’occasion de nous empêcher d’en prendre possession. C'est
la raison pour laquelle ce que Dieu nous a réservé n'appartiendra à personne,
même pas aux circonstances que nous vivons, même pas à ceux que Dieu utilise
pour rendre sa Parole « paradoxale » pour sa gloire, parce que c’est
en nous seuls que se reconnaît notre héritage.
Que notre cœur donc ne se
trouble point et que la foi de personne ne défaille! Entrons en 2014 avec cette
CERTITUDE que Dieu nous a préparé d’avance une destinée bénie et que même les
circonstances hostiles participent à nous faire prendre possession de notre héritage.